Dance with the demon

Nathaniel William Hawkins

« 29/169 ans - Démon »

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Sexe : Homme

Date/lieu de naissance : né le 12 Février 1845 à Londres, Angleterre

Age : 29 ans en apparence, 169 ans réellement

Nationalité : Britannique

Face Claim : *Tom Hiddleston*

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Physique

*Nathaniel domine facilement tout le monde du haut de ses 1 mètre 88. Il est svelte et musclé et il ne manquerait pas de le montrer si son torse n’était pas parsemé de marques de brûlures et d’estafilades. Il lui manque d’ailleurs plusieurs ongles à une main, qu’il garde soigneusement cachés sous des gants en cuir, pour éviter d’y penser et pour que personne ne l’interroge dessus.

 Ses ailes, d’un bleu nuit tirant sur le violet, sont grandes et pointues avec une fine membrane, à l’instar de celles d’un dragon.

 Sa démarche est élégante et souple, dégageant une classe naturelle, comme le reste d’ailleurs. Il porte généralement des vestes sur mesure, et des pantalons assortis, avec une simple chemise ou un t-shirt. Il a généralement les mains dans les poches, surtout quand il ne porte pas ses gants, ce qui lui donne un air décontracté.

 Ses yeux verts captent l’attention, car s’il vous trouve intéressant ça se voit dans son regard. Sa voix est profonde et suave, et son rire est sonore et mélodieux, il le sait et aime en jouer. Son accent anglais s’est un peu perdu au fil des années et des voyages, mais si on tend l’oreille on peut tout de même le distinguer. Il est complètement à l’aise avec son corps en dehors des vestiges de son passé d’humain, et sait particulièrement bien l’utiliser quand de la musique entraînante commence à jouer. Ses cheveux sont naturellement blond vénitien et bouclés mais il aime le changement, passant par différentes coupes et couleurs, du moment que ça lui plait et que ça lui va bien. Ce n’est pas un homme très poilu, et de toute façon ils sont blonds et discrets.*

Caractère

*Nathan est extraverti, émotionnel et spontané.
C’est vraiment un homme qui ne se prend pas la tête. Le malheur il a donné, maintenant il n’aspire plus qu’à profiter de son immortalité. Et pour ce faire il ne perd pas une occasion de se distraire, seul ou entouré. Il est très courant de le voir se déhancher librement sur la piste des boîtes de nuit de la ville. Et il y a de fortes chances que vous le remarquiez, car il dégage une forte présence.

 

Ses émotions sont inscrites sur son visage et il n’essaie généralement pas de les dissimuler, non seulement parce qu’il n’aime pas aller contre lui, et parce que c’est un bon moyen pour lui de connaître les gens. Autant il ne cache pas ses émotions, autant il arrive à les feindre, tant il connait son visage par cœur.

Il ne parlera pas facilement de son passé d’humain, il a tourné la page et ne veut plus y penser, ce serait trop douloureux. Du coup il vit avec son temps, et même au-delà. Il s’intéresse aux technologies modernes et futuristes, et toute forme de science-fiction.

Il ne place pas la logique et la raison au-dessus de tout, il fait confiance à son ressenti, et quand son ressenti le trompe, il voit ça comme une bonne façon d’apprendre de ses erreurs.

Il s’efforce de voir le positif dans tout, et il creuse pour le chercher quand il n’est pas évident et de ce fait il a l’humour facile. Par conséquent, il est assez difficile de le mettre en colère, il faut vraiment le pousser à bout ou être personnellement affecté par l'événement ou le conflit. Et là c’est très mauvais signe, car il a la rancune tenace et est alors capable de se montrer redoutable.

 Il a de l’empathie pour les gens qu’il apprécie, mais il fera toujours passer ses envies et lubies avant les autres. De ce fait, il est très probable qu’il soit égoïste et paraisse insensible dans une relation sentimentale. Mais ça l’amènera sûrement à culpabiliser, pour finalement rejeter la faute sur l’autre afin de se protéger. S’il s’attache vraiment à quelqu’un il sera possessif.

Si une personne est impliquée directement ou non dans une des lubies et qu’elle refuse de le suivre dans son élan, il n’hésitera pas à utiliser son influence démonique.*

Histoire

*Nathaniel est né dans un quartier aisé de Londres, un jour de brouillard et de pluie. Vous pensez que c’est un cliché ? Ce n’en est pourtant pas un. Surtout pas à cette époque. La capitale était constamment enveloppée d’une brume épaisse, l’atmosphère lourde de fumée de charbon. C’est en ce temps-là qu’il a vu le jour, en pleine révolution industrielle.

Son père, Lawrence Hawkins, avait connu un premier mariage malchanceux. Grace Tilney, sa première épouse, était morte en couche dans la chambre conjugale, emportant avec elle Harold, leur enfant.

Homme d’affaire peu enclin à perdre du temps dans le deuil, il se remaria avec Virginia Bennet avec qui il eut un garçon et deux filles. Seul garçon et aîné de la famille, Nathaniel se retrouva vite avec le poids de l’avenir de la famille sur les épaules. Ce poids était d’autant plus lourd que son père avait déjà décidé du futur de son fils.

Lawrence Hawkins était le fier descendant de la célèbre lignée de navigateurs, son fils reprendrait le business. Le grand dam de cet homme était de ne pas avoir vécu au temps de la piraterie, pour vivre les péripéties de son aïeul Richard Hawkins, fait chevalier. Il aurait sacrifié un œil pour voguer sur son navire et partagé sa gloire. Mais il n’était ni né à la bonne époque et ni avec la bonne condition physique, une santé trop fragile l’aurait empêché de prendre le large. Très patriote et soucieux de faire perdurer la tradition familiale, il investit dans les chantiers navals. Ce n’était pas un scientifique mais un dirigeant efficace qui savait s’entourer et se faire obéir.

Et son fils, Nathaniel, était le premier à en pâtir. Bercé depuis l’enfance par ces histoires de navires et de voyages, le jeune homme rêvait d’évasion. Mais ces rêves furent vite cadenassés par l’ambition de son père et le devoir de responsabilité envers sa famille qu’il lui inculqua trop tôt. Il était l’héritier et le futur chef de famille, et il en était bien conscient, son père ne manquait pas de le lui répéter. Lawrence lui trouva un bon précepteur et se chargea du reste de son éducation. Nathaniel fut rapidement intéressé par la Géographie et l’Histoire, par les Sciences et la Technologie. Il assimila vite les leçons de son père sur la fabrication des navires marchands et militaires.

Le jeune homme se réfugiait dans sa chambre quand il le pouvait. Il se plongeait dans des romans d’aventures que sa mère lui offrait, ou qu’il empruntait à son père sans sa permission. Il s’y exilait pendant des heures et s’imaginait à bord d’une frégate, l’inconnu pour seul horizon. Le sel marin lui piquant le nez, le remous des vagues, le rire des mouettes et l’équipage affairé. Son estomac se nouait d’excitation à l’idée d’être le premier à poser le pied et le regard sur un nouveau territoire.

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Nathaniel était assis sur le canapé, ses pupilles suivaient la course régulière de l’aiguille mouvante de la petite pendule perchée sur la cheminée. Le léger cliquetis mécanique contrastait avec les battements rapides de son cœur. Il entortillait la chaîne de sa montre à gousset autour de ses doigts. Il n’allait plus tarder. « Qu’y a-t-il Nathaniel ? Sois prompt, j’ai du travail, et toi aussi. » A peine avait-il franchi le seuil que Lawrence voulait repartir d’où il était venu. L’estomac du jeune homme se noua alors qu’il se leva d’un bond. Il eut besoin de quelques instants avant de s’exprimer, pris d’un léger vertige. « Père, je ne veux pas épouser Miss Davenport. J’éprouve de l’affection pour elle mais c’est là où mes sentiments s’arrêtent. » La voix de Nathaniel était légèrement tremblante, ses poings serrés le long de ses cuisses pour se donner de la contenance. Son cœur cognait contre sa poitrine, ses yeux brillants étaient braqués sur son père. « C’est le meilleur parti que tu puisses trouver. L’influence de sa famille fera fleurir nos affaires. » Lawrence était catégorique, il suffisait de croiser son regard pour s’en assurer. Les lèvres du jeune homme s’entrouvrirent et se refermèrent. Son expression se durcit un instant pour finalement se radoucir. Il déglutit avec difficulté et hocha la tête brièvement. Il regarda son père se détourner de lui et quitter le salon. Chaque matin il le suivait sur les chantiers, chaque jour il suivait ses directives. N’était-ce pas suffisant ? Il lutta un instant contre les larmes qui menaçaient de couler, ses yeux verts fixés sur un pan de mur, clignant frénétiquement sous l’émotion.

Nathaniel s’efforça de les ignorer encore quelques secondes avant de s’avouer vaincu et de lever les yeux du schéma qu’il avait sous les yeux. Il soutint leurs regards un instant avant de le rabaisser. Il fronça légèrement les sourcils quand leurs voix lui parvinrent ; il ne pouvait entendre ce qu’ils disaient distinctement, leur ton en revanche, était suffisamment éloquent. Le jeune homme finit par se lever – sentant clairement leurs yeux fixés sur lui – et contourna le navire en construction pour aller s’asseoir de l’autre côté.

Le groupe d’ouvriers se détourna finalement de lui après lui avoir lancé un dernier coup d’œil mauvais. Ils étaient payés une misère à trimer pendant que ce fils à papa contemplait ses plans toute la journée. Derrière son air absent et crédule se cachait sûrement la même ambition que son père. Il ne devait attendre qu’une chose : prendre enfin les commandes. C’était révoltant. Ils se remirent au travail à contrecœur, rivant sur lui des œillades haineuses qui le mettaient un peu plus mal à l’aise chaque fois qu’il les surprenait.

Il était tard, la plupart des ouvriers avaient quitté le chantier. Nathaniel avait toujours son plan à la main et longeait le bateau lentement. Il profitait des dernières lueurs du jour pour examiner la coque et prendre des notes. A la demande de son père, il superviserait les étapes suivantes de la construction le lendemain. C’était la première fois qu’il lui confiait une tâche aussi importante. Il était nerveux, était soucieux du détail car il craignait fortement de le décevoir.

Il finit par arrêter. Il n’avait plus de place sur sa feuille et ne verrait bientôt plus ce qu’il écrivait. Il regarda autour de lui, il était désormais seul. Le grand entrepôt lui paraissait lugubre dans la pénombre, le squelette du navire lui rappelait l’épave d’une de ces frégates perdues dont il lisait les histoires. Il la fixa un court moment avec inquiétude avant de retourner à sa petite table et de remettre ses affaires en ordre. Il sortit de l’entrepôt au pas de charge, n’aspirant qu’à respirer un peu d’air.

Il n’en profita cependant pas très longtemps, car un tissu opaque enserra soudain sa tête et obstrua sa vision et son odorat, pour ne pas dire sa respiration. Il tenta de se débattre, en vain, et s’évanouit à la suite d’un choc violent à l’arrière de son crâne. Il se réveilla attaché à une chaise, dans ce qui semblait être une cave insalubre. Après de longues heures d’attente, oppressé par le silence et l’angoisse, ses geôliers se décidèrent à se montrer : des ouvriers du chantier naval. Pour une rançon, disaient-ils mais leurs tons haineux lui inspiraient plutôt un désir de vengeance. Impuissant, il assistait à la dégradation de leur état psychologique à mesure que les jours passaient. Ils devenaient nerveux, irascibles, instables. Ils vociféraient, insultaient son père qui tardait à rassembler la somme et à leur faire parvenir. L’un d’eux, plus éprouvé que les autres, en vint à s’emparer d’un doigt de Nathaniel et à menacer de lui arracher un ongle pour l’envoyer en cadeau à Lawrence. Et c’est ce qu’il finit par faire, avec un, puis deux ongles. Ereinté par la douleur, la terreur et le manque de nourriture, Nathaniel en venait à souhaiter mourir. Ils en vinrent à cela. Ligoté et bâillonné, ils le jetèrent dans la Tamise, où il se noya dans une brutale agonie.

Lorsqu’il se réveilla au fond de la rivière, incapable de respirer mais sans en ressentir le besoin, l’angoisse redoubla. Grâce à sa nouvelle force, il parvint à s’extirper des cordes et à remonter. Lorsqu’il découvrit ses ailes il se crut maudit et s’enfuit de Londres. Il erra à travers l’Europe pendant des années, cherchant des réponses, des explications sur sa nouvelle nature. Il apprenait à utiliser ses nouvelles capacités en constatant qu’il ne vieillissait plus, et qu’il ne ressentait ni le besoin de manger ni de dormir. Il se sentait vide et sans but, entre deux états de conscience. Peu à peu, après les quarante premières décennies de sa nouvelle vie, il décida de revenir dans la lumière et le monde civilisé. Il voyagea dans le monde entier, fuyant les guerres et conflits partout où ils se déclenchaient, sans jamais prendre part ou même s’y intéresser. Alors qu’il prenait de plus en plus confiance en ses facultés, d’autant plus quand il rencontra pour la première fois ses semblables, il commençait à apprécier pleinement de découvrir les nouveautés du monde, et en apprendre davantage sur les technologies modernes devint sa passion, et son échappatoire contre son passé tragique. Enfin, il était libre, et il comptait bien en profiter.*

Avis sur les races :

*Il voudra sûrement savoir à quelle race vous appartenez s’il s’intéresse à vous ou si vous l’importunez. Il sera indifférent envers les autres. Il aimera savoir qui d’autre est un démon, question pacte et influence.  Sinon il ne fait pas de discrimination, il se méfie de tout le monde et/ou passe du bon temps avec tout le monde, du moment qu’on ne l’importune pas.* 

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Pseudo : Callendra, bah ouais, double compte =P

Sexe : Femme

Date de naissance : née le 01/08/1992 ça a pas changé xD

Disponibilités jours/semaine : cette question a peu d'intérêt vu le contexte...

Un avis sur le forum ? : il déchire, c'est tout

Code du règlement : Validé ! (et de tête en plus xD)

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