Bloodbury
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 Oryn Ann Greyson ~

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Oryn Ann Greyson
Main des Puissants
Oryn Ann Greyson


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MessageSujet: Oryn Ann Greyson ~   Oryn Ann Greyson ~ EmptyVen 24 Jan 2014 - 18:47



Oryn Ann Greyson ~ Oryn_410
Oryn Ann Greyson

« 24 ans -- Humaine »




→ En bref... ←

Sexe : Femme
Date/lieu de naissance : née le 2 Mai 1989 à Ellston, Iowa
Don : Manipulation spatio-temporelle
Nationalité : Américaine

Face Claim : *Jennifer Lawrence*







→ En détails... ←

Physique
*Yeux bleus, regard alerte, longs cheveux bruns bouclés. Moyenne de taille, mince, athlétique, sa démarche est volontaire, mais souple.
Son style vestimentaire est décontracté : hauts élastiques, jeans épousant ses formes mais peu serrés, bottes avec talons légers. Elle porte généralement un long manteau noir et une écharpe ou un foulard. Le seul vrai soin qu’elle apporte à ses tenues est au niveau de ses sous-vêtements, mais il faudra la déshabiller pour le savoir.
Oryn ne se maquille pas dans la vie quotidienne, elle ne le fera que si la situation l’impose, généralement pendant ses chasses. Sinon, il lui faudra trouver une excellente raison de le faire.
Elle porte une gourmette avec le nom de sa mère, Mary, autour de son poignet droit. En plus d’être un souvenir de sa mère,  il lui permet d’emprunter son nom lors d’une enquête.
Elle a un grain de beauté au-dessus du sein droit et une tache de naissance à l’abdomen. Elle a également une fragilité au bras gauche à cause d’une clavicule cassée. Des cicatrices, vestiges d’anciens combats, disséminés sur tout son corps, notamment une au niveau du cou et de la hanche droite. De vieilles traces de brûlures sont visibles sur ses bras et son ventre. *

Caractère
*Oryn est avant tout réservée, perceptive et réfléchie.
Lors d’une nouvelle rencontre, elle ne se montre que rarement telle qu’elle est vraiment. Dans le cas d’une chasse, elle adapte plus ou moins aisément son attitude à la cible ou toute personne liée à l’enquête. Ce qui fait qu’il est très difficile de savoir ce qu’elle a vraiment dans la tête, et si on la perce à jour, elle risque de se révéler très dangereuse. Sa spontanéité reste bien sagement enfouie en elle mais est susceptible de faire surface d’un seul coup si elle est soumise à une forte émotion comme une grande surprise ou un bouillonnement de rage. Elle est régulièrement à la merci de crises d’angoisses, qu’elle doit s’efforcer de contrôler rapidement, notamment lorsque se déclenche la sirène. Dans ces moments-là, elle fredonne l’air de la chanson que sa mère lui chantait autrefois. Opiniâtre, Oryn est quasiment prête à tout pour obtenir ce qu’elle veut, y compris à trahir, torturer ou utiliser ses charmes sans scrupules. La seule chose qui pourrait la faire reculer, ou du moins chercher une autre solution, serait de mettre délibérément en danger les personnes à qui elle donne de l'importance.
Du fait d’un manque de présence paternelle dans son enfance et adolescence, Oryn a besoin d’avoir le contrôle. Elle se remet en questions et doit souvent se demander si elle prend les bonnes décisions. Elle a d’ailleurs du mal à prendre des décisions concrètes à long terme, en opposition à sa bonne capacité de réaction dans l’urgence. Elle ne se montrera jamais indécise ou vulnérable devant un inconnu ou un ennemi, mais elle peut éventuellement s’ouvrir à un ami, bien que certainement très maladroitement.
Mais son passé a fait d’elle une jeune femme autonome. Elle sait se débrouiller parfaitement toute seule, même si elle ne prend pas toujours soin d’elle.*

Don
*Oryn ne peut pas déplacer un objet ou un être vivant à sa guise, elle ne peut que ralentir ou accélérer leurs courses, ou les immobiliser. Son pouvoir dépend de sa cible, plus la masse est importante, plus elle doit se concentrer, et plus ça la fatigue. Quand une cible est immobilisée, elle reprend sa course initiale une fois libérée de l’emprise. Son pouvoir fonctionne également sur elle-même. A ce jour, le maximum qu’elle peut manipuler est de 3 tonnes, soit un 4x4. La vitesse limite qu’un objet ou un être peuvent atteindre sous l’influence de son don est de 50km/h de plus ou de moins que son allure initiale.*

Histoire

Oryn Ann Greyson ~ Oryn_a13

*25 Février 1994 (4 ans) : Assise sur la moquette de sa chambre, Oryn empile les petits morceaux de bois. De plus en plus haut, de plus en plus solide, sa petite tour de Babel. Son regard se tourne vers la porte close quand elle entend la voix forte de sa mère. « Elle est dans sa chambre, va la voir ! Parle-lui, prends-la dans tes bras ! » Son regard perd un peu de son éclat et elle pose un nouveau morceau de bois au sommet de l’édifice. « Il faut faire la lessive, le ménage, le rangement et j’ai du travail en retard… » répond son époux, d’une voix affirmative mais tremblante. « Tu as toujours quelque chose à faire Victor ! Mais tu n’as jamais de temps pour ta fille ! » Oryn se lève lentement et va s’asseoir sur son lit, adossée au mur, les genoux collés contre son corps. Ses pupilles se fixent sur les lumières de Bloodbury, au loin à travers la fenêtre. Elle se laisse doucement glisser sur le côté et s’enroule dans les couvertures au son de la querelle de ses parents.

5 Mai 1994 (5 ans) : Les couvertures n’y font presque rien, la complainte de la sirène traverse les tulipes et s’engouffre dans ses oreilles. Oryn est recroquevillée, les yeux étroitement clos, les bords du tissu enserrés dans ses poings. Elle vient à peine de commencer… plus que 15 minutes.
Elle entend vaguement des bruits de pas hâtifs dans le couloir mais elle est trop concentrée pour y prêter attention. Elle sursaute soudain quand elle entend la voix de sa mère et se précipite dans ses bras quand elle s’assoit au bord de son lit. « Chhhhut, je suis là. » La voix calme de Mary l'apaise et même si elle est toujours apeurée, les muscles de son corps commencent à se relaxer. Elle sait ce qui va suivre. « Et si je te dis demain : Prends ma main, mon enfant, viens avec moi. C'est dans un château que je t'emmènerai, où ce que doit être, dit-on, sera. Suis le vent, regarde-nous tournoyer, voguer, partir aujourd'hui, monter haut dans le ciel. » Oryn sourit faiblement, blottie contre sa mère. Même si sa voix ne couvre pas le bourdonnement continu, elle se sent en sécurité.

19 Décembre 1996 (7 ans) : Les couvertures n’y font rien, le froid mordant et le son discordant secouent de tremblements le corps d’Oryn. Elle s’appuie davantage contre le matelas et presse ses mains plus étroitement sur ses oreilles. Il n’y a pas de bruits de pas dans le couloir. Dans la chambre ne règnent que l’obscurité, la froide frayeur de l’enfant et ce même son lancinant. Une douce mélodie s’échappe faiblement de sa bouche, une mélodie qu’elle connait par cœur, qu’elle se met à fredonner d’une voix chevrotante. Elle sait que son père est quelque part dans la maison et elle sait qu’il ne viendra pas. Des larmes coulent sur ses joues et maculent l’oreiller… plus que 5 minutes.

18 Juillet 2007 (18 ans) : La clef tourne dans la serrure, la porte s’ouvre sans un son. Oryn s’insinue sans bruit dans le couloir et va directement dans sa chambre. Des éclats de rire proviennent du salon, mais ils sonnent lointains et brouillés par un léger grésillement. Évidemment, il n’y a personne d’autre que son père, qui d’autre pourrait rire que les personnages dans la télévision ? Elle pose son sac près du bureau et s’assoit sur son lit, un roman entre les mains. Il ne lui reste qu’un chapitre à lire, et c’est assez rapidement qu’elle le dévore. Elle le pose sur sa table de chevet, et laisse son regard traîner par la fenêtre avec lassitude. Elle se lève d’un bond et se rend dans la chambre de son père, où elle sait qu’il n’est pas. Elle fouille dans ses étagères à la recherche d’un nouveau livre mais stoppe son action quand son attention est attirée par une feuille de papier sur son bureau, et plus particulièrement par le logo qu’elle arbore. C’est une lettre administrative datée du 18 Juillet 1996 et elle vient des Puissants.

« Monsieur Victor Greyson,
Nous avons le regret de vous faire part du décès de Mary Greyson, née Sheppard.Votre épouse a trouvé la mort en combattant pour son pays et les valeurs portées par les êtres humains, sa mémoire sera honorée comme telle.
Nous vous adressons nos plus sincères condoléances.

Helena Johnson, Service communication »


Son expression ne change pas, mais son visage pâlit et elle sent un frisson courir le long de son échine. Ses doigts se resserrent inconsciemment autour du papier tandis que ses pensées bouillonnent. Aujourd’hui est le jour de l’anniversaire de la réception de ce communiqué, c’est pour cette raison qu’il est placé en évidence sur le bureau de son père, parce que c’est un homme émotionnel et qu’il est encore en deuil, Oryn en est certaine. Elle sent la colère monter en elle et s’efforce de la réprimer : elle travaillait pour les Puissants, et il ne lui avait jamais dit. Accident de la route, voilà ce qu’il lui était arrivé selon lui. Du jour au lendemain ses affaires avaient disparu, soigneusement déménagées. Mary se volatilisait souvent pour plusieurs jours, alors à l’époque elle avait gobé cette version des faits. Mais désormais, avec cette nouvelle information, la mort de sa mère prend une nouvelle ampleur.

Elle repose la feuille sur le bureau avec précision et quitte la chambre pour aller prendre son portable dans la sienne. Elle fait une photo du document et retourne s’assoir sur son lit, les yeux rivés sur son portable. « en combattant pour son pays »… c’est le genre de phrases qui sont envoyées aux veuves de guerre, or le pays n’est pas en guerre, du moins pas en apparence. « les valeurs portées par les êtres humains »… Un soldat de l’humanité… combattant les races impures. Oryn relève la tête et fixe son regard sur Bloodbury. Victor aurait sûrement suivi Mary peu importe où elle aurait voulu résider, elle a délibérément choisi Ellston pour s’éloigner, pourquoi ? Désirait-elle mettre sa famille à l’écart de cette vie dangereuse ? En tout cas elle avait réussi, et certainement en partie grâce aux symboles disséminés un peu partout dans la maison. Car si aujourd’hui c’est son père qui les dessine, ça ne fait plus aucun doute que c’est Mary qui les lui a appris.

Oryn cherche dans ses souvenirs… Mary se montrait toujours prudente dans ses propos et ses actions et cherchait souvent à la faire réfléchir. Elle se relève d’un bond et se met à fouiller partout dans la maison. Elle recherche le moindre indice, la moindre planche légèrement plus enfoncée que les autres, le moindre défaut dans la tapisserie, qui pourrait indiquer l’emplacement d’une cache secrète recélant des documents ou des armes. Si elle était si prudente, elle avait dû prendre soin de conserver ce qui lui était le plus précieux hors de la portée des Puissants. En dépit de ses efforts, elle ne trouve rien.

10 Août 2007 (18 ans) : Enfermée dans sa chambre, Oryn sonde la toile à la recherche d’informations. Elle ouvre un document Word, le relit et le met à jour, regroupant les nouvelles données qu’elle vient de trouver. Cela fait près d’un mois qu’elle s’est décidée à rassembler des livres et faire des recherches sur Internet, mais entre les histoires fantaisistes de certains illuminés et les fantasmes des groupies, il n’est pas facile de collecter de vrais renseignements sur les autres créatures.

Fouinant sur un site, elle ne prête pas vraiment attention à la musique de fond, jusqu’à ce qu’une nouvelle mélodie emplisse son casque. Aussitôt, elle se rappelle d’un livre que sa mère lui lisait quand elle était petite. Elle quitte sa chambre en trombe et court jusqu’à la cave, où elle fouille dans les vieux souvenirs que son père n’a pas voulu jeter. Et elle le trouve, le vieux livre de contes. Elle l’ouvre à la première page, et tout de suite la même mélodie s’en échappe. Sur la première page de gauche est accrochée une petite enveloppe scellée, et elle semble pleine. Il faut y prêter attention pour le remarquer, mais la couleur de l’enveloppe diffère de celle de la page. Oryn l’ouvre.

«Ma très chère Oryn,
Tu as retrouvé notre vieux livre. Peut-être le lis-tu à tes enfants désormais ? Je suis désolée de ne pas être là.
Je n’essayerai pas de me justifier ou de me faire pardonner, je veux juste te mettre en garde. Ce qui m’est arrivé n’a pas d’importance, mais j’ai toujours en ma possession un certain document. Tu le trouveras derrière les briques d’un mur de la cave.
Détruis-le. Ne le lis pas et détruis-le.

Avec toute mon affection et tout mon amour,
Mary. »


Alors qu’elle lit la lettre pour la seconde fois, Oryn sent sa gorge se serrer, et sa curiosité monter. Elle redresse la tête, et laisse aussitôt son regard scanner les murs de la pièce. Elle a inspecté cet endroit deux mois plus tôt, en vain. Elle déplace les meubles jusqu’à ce que tout soit entassé au milieu et se met à longer les murs et remarque ce qui à première vue semble être un défaut dans la pierre, comme il y en a d’autres ailleurs. Elle tente de la faire bouger, et après quelques essais, la brique se déloge. Dans la petite cavité, une pochette est clairement visible, et à côté repose une dague. Une vague d’excitation parcourt son corps alors qu’elle tend la main pour se saisir d’abord de la dague. Une lame fine et légèrement courbée, un manche en ivoire finement sculpté ; une arme légère et discrète. Elle tend le bras vers la pochette. Souple, légère, format standard, elle ne doit pas contenir grand-chose, quelques feuillets tout au plus. Elle la décachète et sort l’unique document qu’elle renferme. Ce n’est pas un original, mais l’impression d’un mail sécurisé. C’est un ordre d’exécution envoyé à un chasseur. L’adrénaline pulse dans ses veines : elle ne reconnait pas le nom de la cible mais il est évident que ce document est d’une grande importance. Elle le remet à l’abri dans la pochette et repose cette dernière dans la cavité avant de reboucher le trou soigneusement. Elle sait ce qui lui reste à faire.

3 Octobre 2007 (18 ans)
: Sa respiration est haletante, son corps est couvert d’une fine pellicule de sueur, Oryn lance des couteaux dans les sacs de sable accrochés au plafond de la cave. Depuis deux mois, elle frappe des punchingballs et perfore des sacs après les cours, quand elle ne va pas courir. C’est un entraînement basique et elle le sait, mais sa précision et ses réflexes s’affinent et tout cela, elle le fait dans un but précis. Ça l’étonne d’ailleurs que cela prenne tellement de temps.

Elle lance un nouveau couteau, qui fonce tout droit vers le sac suspendu devant la petite fenêtre ouverte dont le cadre touche le plafond. Elle se concentre, il s’immobilise. Elle le regarde léviter durant une seconde avant de le libérer. Elle se concentre à nouveau, il prend de la vitesse et transperce la partie inférieure du sac. La lame le traverse facilement et il poursuit sa course par l’ouverture. Il se fige alors qu’elle se précipite vers la chaise placée sous la fenêtre. Elle y prend appui et se saisit du manche avant de sauter à terre. Elle reste accroupie au sol, inspirant et expirant de grandes bouffées d’air lentement. Elle n’a jamais autant utilisé son don qu’au cours de ces deux derniers mois, spécialement dans une situation de combat et elle le ressent pleinement maintenant, après deux heures et demi d’entraînement. Elle se relève doucement, s’étire et range la pièce avant de remonter les escaliers et de fermer la porte à clef derrière elle.

Elle sort de la salle de bain seulement enveloppée dans une serviette, une autre enroulée autour de ses cheveux. Elle se laisse tomber sur la chaise de son bureau et incline la tête légèrement quand elle ouvre sa boîte de réception. Un sourire satisfait étire ses lèvres alors qu’elle clique sur le mail sécurisé. Enfin… elle est conviée à se rendre au quartier militaire de Bloodbury le plus tôt possible.

22 Mars 2010 (21 ans) : Seules la lueur des étoiles et la clarté puissante des projecteurs déchirent l’obscurité quasi-totale. Oryn est tapie dans l’ombre, le regard braqué sur les ronds de lumière qui s’entrecroisent sur le sol, mémorisant leur tango et attendant le bon moment pour se relever et entrer dans la danse. Si elle est repérée elle est morte. C’est un voyage aller simple. Elle expire à fond et s’élance. Elle accompagne agilement les mouvements des faisceaux, les esquive et les poursuit. Elle se fige soudain quand le faisceau devant elle change de trajectoire et revient vers elle. Elle jette un rapide coup d’œil aux autres raies de lumière et sort in-extremis de la zone de danger. Ses foulées légères font peu de bruit sur la terre sèche, et elles vont de plus en plus vite. Elle se fraye un chemin entre les rayons qui tentent de l’encercler et s’introduit dans l’immeuble par l’ouverture.

Elle prend quelques instants pour se remettre de sa course et s’engage dans le couloir. Pas de caméras visibles, pas d’alarme, elle le sait. Elle est prête à s’emparer de sa dague ou ses fléchettes si elle sent un souffle de vent, ou si elle aperçoit le moindre mouvement. Des voix lui parviennent à travers les parois mais elles ne semblent pas se rapprocher, elle poursuit sa progression. Elle arrive devant une porte close qu’elle examine brièvement, puis défait l’épingle emprisonnée dans ses cheveux. Quand elle la remet, la porte s’ouvre sur une obscurité totale. Elle enfile ses lunettes à vision nocturne.

Tout est silencieux, en dehors des voix qui se font de plus en plus lointaines. Un soufflement léger brise le silence et une lame fine fend l’air. Elle se tourne dans sa direction juste à temps pour l’immobiliser en plein vol et scanne la zone d’où elle provient : il n’y a rien hormis une masse noire difficile à discerner. Pas le temps de réfléchir davantage, elle décoche une fléchette qui va se ficher dans la cible à une vitesse folle. Juste avant qu’elle l’atteigne, deux autres lames fusent dans sa direction et le cliquetis d’un pistolet qu’on arme se fait entendre à quelques mètres d’elle. Aussitôt elle se tourne légèrement vers la source du son métallique et se concentre : l’arme se fige. Elle roule sur le côté pour éviter les tirs et empoigne le manche de l’épée derrière son dos tout en en se relevant. Deux autres fléchettes sont lancées, alors que d’autres lames se rapprochent. Elle les ralentit cette fois, le temps d’envoyer ses dernières fléchettes et se déplace avant de les libérer. L’épée est sortie de son fourreau, la lame se déploie. Dix morceaux tranchants fusent souplement vers l’ennemi.

« Stop ! »
ordonne une voix masculine et les lumières s’allument. Oryn rappelle la lame et la range avant de retirer ses lunettes, haletante. « Beau travail Oryn, tu as surpassé ta mère. » Reprenant son souffle, elle fixe un regard vague sur le sol quelques secondes avant de relever la tête. Elle le scrute un instant sans bouger avant de lui offrir un petit sourire hypocrite suffisamment convaincant pour passer inaperçu. Alors qu’elle l’étudie, un vrai petit sourire satisfait étire ses lèvres ; ses compétences s’affinent. « L’arme de ta mère était un pistolet silencieux. Tu es sûre de ne pas vouloir essayer une arme à feu ? » Elle le regarde un instant sans répondre, semblant réfléchir, alors qu’il n’en est rien. « Non, je veux une arme sur laquelle j’ai un contrôle absolu, et je préfère les armes blanches. » Elle réplique simplement, mais son ton ne laisse aucune place à l’objection. Son mentor hoche la tête, elle maîtrise suffisamment son arme pour ne pas la contraindre. La séance est terminée et Oryn quitte le quartier militaire sans un mot, sous le regard perçant de son mentor.


Arsenal/Equipement :
arme principale : épée serpent. Lame fine d’acier raffiné de 50 cm de long, pouvant se diviser en petites lames acérées reliées d’une chaînette (atteint un périmètre de 2m une fois déployée) quand elle effectue une suite de mouvements précis.
- dague
- fléchettes pleines de sang d’un mort contre les vampires/tranquillisantes/poison.
- parfum brouilleur d'odeur
- téléphone GPS
- mouchards, mini micros, mini caméras
- lunettes vision nocturne
- corde assez fine mais résistante dans la ceinture
- épingles à cheveux pour crocheter une serrure ou des menottes
- sacoche avec premiers secours, anti douleur, adrénaline, ralentisseur cardiaque.
- vêtements isolants thermiques.*


Avis sur les races :
*20 Septembre 1993 (4 ans) : « Maman, c’est quoi les ‘races impures’ ? » Mary se tourne vers la petite fille et la fixe un instant d’un regard attentif, comme si elle cherchait à savoir quelles idées sont déjà installées dans son esprit. Mais elle n’a pas vraiment besoin de deviner, elle sait qu’en plus de la curiosité, c’est la peur et l’incompréhension qui la poussent à poser cette question. Parce que même si elle s’efforce d’éloigner sa fille de tous les messages de haine diffusés par les Puissants, elle ne peut complètement l’en protéger. Elle pose son téléphone et la rejoint sur le tapis du salon. « Que penses-tu de ce que tu appelles ‘races impures’ ? » lui demande-t-elle prudemment. Oryn baisse la tête, se tortillant distraitement les mains alors qu’elle y réfléchit. « C’est comme ça que les maîtres appellent tous les monstres qui veulent nous tuer. C’est pour ça qu’il y a le son effrayant la nuit, pour savoir qu’on doit pas aller dehors. » Mary l’écoute patiemment et reste un instant silencieuse. « C’est en effet pour que nous restions à l’intérieur pendant la nuit… mais pour nous protéger de deux menaces : le froid et les gens malveillants. La méchanceté ne dépend pas de la race, elle dépend des gens. Tu comprends ? » Oryn lui répond d’abord par une moue confuse. « Pourquoi ils disent autre chose à l'école ? » « Pour être sûrs que vous ne sortirez pas la nuit. » C’est la seule chose qu’elle peut répondre, elle ne peut prendre le risque de la dresser contre les maîtres d’école et leur enseignement, et elle ne veut pas la déboussoler davantage.

1e Avril 1995 (5 ans) : Oryn est élancée à pleine vitesse, mais ce n’est toujours pas suffisant pour rattraper le garçon hilare qui s’enfuit. Elle compte bien le rattraper cependant, et lui coller en plein sur le front le poisson en papier qui était accroché dans son dos il y a quelques minutes. D’elles-mêmes, ses jambes commencent à accélérer et peu à peu l’espace qui les sépare se rétrécit. Mais il semble qu’il s’en aperçoive, car il se précipite sur la porte des toilettes et s’y engouffre. Elle s’arrête nette au milieu des toilettes, reprenant son souffle, seule. « Anthony ! Je sais que t’es là ! » Elle rouspète, frustrée. Elle est sur le point de repartir quand elle voit quelque chose remuer du coin de l’œil. Elle pousse un petit cri quand une longue langue rose s’étend dans sa direction. Tout d’abord effarée, elle ne bouge pas d’un pouce, puis essaie de la saisir. La langue se rétracte alors et le garçon se transforme en petit caméléon orange vert et bleu. Les yeux écarquillés, elle s’approche lentement de lui, et le regarde avec fascination. La porte des toilettes s’ouvre soudain et elle a juste le temps de cacher l’animal sous son manteau avant d’être rejointe par la maîtresse. Elle ressort avec elle en silence, un petit sourire aux lèvres et les yeux grands ouverts.

14 Juillet 1995 (6 ans) : « Allez montre-moi… » Oryn insiste les sourcils froncés, son intérêt clairement lisible sur son visage. Un sourire fier et espiègle aux lèvres, Anthony prend un malin plaisir à attiser un peu plus sa curiosité par son silence. « Bon d’accord… » finit-il par consentir sans mauvaise grâce. Alors qu’il fixe son regard sur elle, les contours de son corps disparaissent petit à petit jusqu’à ce qu’elle ne voie plus que son lit derrière et deux yeux semblant flotter dans le vide. Un petit sourire apparait sur les lèvres d’Oryn, elle ne se lasse pas de ses démonstrations. « Ça doit être pratique pendant une partie de cache-cache… » commente-t-elle avec malice. « Bin pas vraiment en fait… mon père est un renard, il me trouve presque tout de suite. » « Oh… Je suis sûre que je peux te trouver facilement aussi… » Elle répond avec un sourire provocateur. « Ah oui ? T’en es sûre ? » répond-il en se levant. « Compte jusqu’à 20… » « 1, 2, 3… » Anthony s’enfuit de la chambre dans un ricanement. Sa course se termine au salon, qu’il se met aussitôt à détailler afin de trouver la cachette idéale. Mary est sur le point d’entrée dans la pièce quand elle le remarque et son expression se durcit aussitôt. Les yeux de l’enfant ne sont plus verts mais d’un étrange orange irisé et regardent différents endroits de la pièce simultanément. Elle continue de l’observer en silence, de la sueur couvrant peu à peu ses paumes. Cela fait quelques fois que ce garçon vient jouer avec sa fille, et elle n’a jamais remarqué ses particularités. Ses dents se resserrent autour de sa lèvre inférieure et la peur s’instille dans ses prunelles. Elle se tourne un instant vers l’escalier quand elle entend Oryn approcher. Elle la suit du regard quand elle passe devant elle et fronce davantage les sourcils avant de retourner dans la cuisine. « Les enfants, venez me voir. » Elle demande en douceur et attend que les deux enfants la rejoignent, intrigués et frustrés d’avoir été interrompus. « Anthony, il faut que tu rentres chez toi Oryn a des devoirs à faire. » « Mais j’ai presque fini. » Mary lui adresse un regard réprobateur qui la fait se renfrogner davantage, mais garder le silence. Elle raccompagne son ami – dont les yeux ont retrouvé un aspect humain – jusqu’à la porte en grommelant avant de monter dans sa chambre.

16 Juillet 1995 (6 ans) : Des camionnettes de déménagement sont stationnées au fond de la rue, une voiture noire aux vitres teintées précédant le cortège. Des hommes font des aller et retours entre les véhicules et les diverses pièces de la maison, portant des cartons de différentes tailles. Quand elle les aperçoit à travers les vitres de la voiture, Oryn tourne un regard médusé vers sa mère. « Ils s’en vont ? C’est une blague ? » Les yeux de Mary se fixent sur la voiture noire. Anthony, sa grande sœur et ses parents sont accompagnés dehors par des hommes en costume et sont invités à prendre place sur les sièges arrière. « Oui ils s’en vont. » répond-elle d’une voix éteinte. « Tu le savais et tu ne me l’as pas dit ? Pourquoi ils partent ? » Elle s’exclame, retenant des larmes de tristesse et de rage. « Je pensais qu’il le ferait lui-même. Je ne sais pas. » Son cœur se sert alors même que ses mots franchissent ses lèvres. « Je vais aller lui demander moi-même ! » s’insurge Oryn en commençant à ouvrir la portière.  « Non ! Reste dans la voiture ! » Oryn se fige et la regarde fixement, sa mère cependant ne se détourne pas de la voiture noire. Quand l’un des hommes croise le regard de Mary et lui fait un signe de tête discret, c’est à son tour de retenir ses larmes.*








→ Concernant le RPGiste... ←

Pseudo : Callendra, mais appelez-moi donc Cally ~ Hello everyone !  cheers 
Sexe : Femme
Date de naissance :  née le 1e Aout 1992
Disponibilités jours/semaine : Je verraaaai 8D mais normalement 5j/7  
Un avis sur le forum ? : Joker ? xD Nan bah il déchire de la mort qui tuuue… froide… implacable… comme ma… /censure/ han !
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Dernière édition par Oryn Ann Greyson le Sam 22 Mar 2014 - 0:32, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Oryn Ann Greyson ~   Oryn Ann Greyson ~ EmptyLun 17 Fév 2014 - 19:58



~ VALIDEE ~


BIENVENUE A TOI NOUVELLE BLOODBURIENNE.
NOUS SOMMES RAVIS DE T'ACCUEILLIR PARMI NOUS.
TU ES AUTORISEE ET INVITEE A PARTICIPER A LA VIE DE BLOODBURY.

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