~Jeux de mains~ [ft Cameron]

C'était une belle journée ensoleillée qui s'annonçait, alors que l'heure assez matinale préservait encore un peu la fraîcheur accumulée pendant la nuit. C'est du moins ce que je constatais en jetant un rapide coup d’œil à l'extérieur. Plutôt matinale, je déteste perdre mon temps à observer l'extérieur ou me « prélasser encore quelques minutes sous les couettes ». Une fois réveillée, je me lève et me prépare directement pour la journée à venir. Les grasses matinées ? Ce n'est pas mon genre. Les seuls moments de quiétude que je m'accorde étant généralement envisageables en soirée, après une journée fructueuse et bien remplie.

Réglée comme du papier à musique, j'effectue avec une précision impeccable, les mêmes gestes que chaque matin. Je termine d'enfiler ma combinaison de latex noir, tellement pratique pour garder toute la maîtrise de mes gestes lors des combats agités, j'extirpe mes cheveux châtains foncé du col de celle-ci, puis commence à mettre en place mon corset de cuir, noir lui aussi. Prenant un instant pour étirer encore une fois mon corps avec souplesse, les bras, les jambes, le cou, je termine finalement ma tenue en enfilant mes protèges poignets ainsi que mes bottes longues. Enfin, le plus important, je fixe consciencieusement mes holsters de cuisses et place mes Berettas à l'intérieur de ceux-ci. Il ne me reste plus qu'à glisser une lame à l'intérieur d'un de mes protèges poignets et une autre dans l'une de mes bottes ; me voilà enfin prête à commencer ma journée d'entraînement au sein même de la caserne.

Étant une chasseuse solitaire et complètement autonome, je suis contrainte par ma hiérarchie -comme tout chasseur- de consacrer une journée par semaine à l'entraînement de nouvelles recrues. Heureusement que ce genre d'entraînements s'effectuent en binôme, cela me permet au moins d'avoir un adversaire acceptable pour effectuer les gestes d'exemples.
Après un rapide passage dans la salle de bain pour brosser mes cheveux et appliquer une crème hydratante -seul soin que j'accorde à mon corps-, j'enfile une veste de cuir et quitte mon appartement après avoir activé les alarmes et protections de celui-ci.

Les journées d’entraînement de ce genre ne m'enchante pas particulièrement et je suis donc pressée de me rendre à la caserne pour m'acquitter de cette tâche. Je pourrai ensuite passer à des activités plus intéressantes, comme la traque de ma dernière proie en date.
Ce n'est pas que je ne veux pas donner cours aux jeunes recrues mais disons simplement que je n'apprécie pas qu'ils me rappellent le fait que je me suis un jour trouvé à leur place. Je ne supporte pas de repenser à mes débuts puisque ce genre de pensées m’amène inévitablement à me remémorer les raisons de mon engagement.

Désormais au sous-sol, je chasse d'un mouvement de tête mes dernières pensées, j'enfile mon casque de moto et démarre finalement en trombe.

Arrivée à la caserne, je ne prends pas la peine de saluer les collègues que je croise et me rends directement dans la salle d’entraînement pour constater que seules deux des dix recrues prévues sont actuellement présentes et attendent patiemment le début du cours. Un rapide coup d’œil à ma montre m'indique que je suis en avance de vingt-cinq minute et je réprime donc une grimace en sachant que je vais devoir attendre ce laps de temps avant de pouvoir débuter.

Soit, il en faut plus pour me décourager. Je me dirige donc vers le petit vestiaire réservé aux « professeurs » et commence à retirer mes accessoires superflus. Autrement dit, je dépose ma veste et remplace uniquement mes balles réelles par des balles à blanc. Après quoi, je décide de commencer à m'entraîner sur un mannequin de bois prévu pour les séances de kung-fu, sous l'oeil attentif des deux recrues qui se contentent de commencer à s'étirer.

J'émerge difficilement et ouvre un œil après l'autre en laissant échapper quelques grognements à la découverte de ma position désagréable. Je me suis endormi au sol, assis adossé au canapé de mon salon. Je suis torse nu et pied nu, comme souvent, et je constate que j'ai cette fois-ci été accompagné par une -ou plutôt trois- bouteilles de tequila. Je me rappelle alors que j'étais à court de wisky, ce qui m'a contraint a fouiller mon stock pour me tourner vers un autre alcool.

Je me redresse finalement dans un soupir, étirant mon cou endolori puis mes épaules et mes bras. Je souffle à nouveau de mécontentement en repensant aux événements des derniers jours. Notamment au fait que la Résistance doit faire face à un problème interne particulièrement épineux puisque les Animorphes ont mené une embuscade contre plusieurs vampires et démons et seuls quelques suspects ont été placés dans nos geôles. Toutefois, je ne peux m'empêcher de penser en priorité à l'autre problème auquel je dois faire face... Mon mentor et leader de la Résistance, Alex, m'a équipé d'une puce de traçage pour me punir du bon temps que je prenais avec Nathaniel, ce démon dont nous ne savons pas grand chose mais à qui je fais désormais suffisamment confiance pour me confier quelque peu sur mes activités. A cette pensée, je gratte furtivement mon avant bras droit sur le bandage qui recouvre ma peau au niveau de la-dite puce qui m'a été injectée. Une grimace étire mes traits alors que je repense au fait que celle-ci est directement connectée au bracelet de mon mentor et lui remonte en temps réel ma position, mon rythme cardiaque ainsi que diverses informations vitales. Je sais pertinemment que je serais capable de l'extirper dans un moment de colère, cependant je suis également conscient du fait que mon mentor en serait immédiatement avertit puisqu'une alarme s'active si la puce vient à se retrouver à l'air libre et/ou à être neutralisée.

Alors que j'échappe un nouveau grognement et que je commence à ramasser les cadavres de bouteille pour les jeter, je sens mon portable vibrer dans ma poche. J'extirpe donc ce dernier et consulte rapidement le message qui s'affiche et qui provient justement de l'objet de mon agacement : Alex. La lecture de celui-ci me fait une fois de plus grimacer : « Debout feignasse ! N'oublie pas que tu es un chasseur aujourd'hui. ». Eh merde... J'avais complètement oublié l’entraînement des recrues dont j'ai la charge pour la journée.
Je jette un rapide coup d’œil à l’horloge murale de mon salon et me précipite vers ma chambre en constatant que l'heure de début du cours est déjà passée. Je ne sais pas encore quel chasseur devait m'accompagner pour l'encadrement d'aujourd'hui mais je sens que je vais passer un sale quart-d'heure.

Après une douche éclair, je me suis habillé en enfilant ce qui me tombait sous la main et j'ai déboulé les dix-neuf étages d'escaliers à vitesse vampirique pour enfourcher ma bécane et me rendre aussi vite que possible à la caserne. C'est donc à peine dix minutes après le message d'Alexander, que je me retrouve à parcourir d'un pas rapide les couloirs de la caserne, jusqu'à passer la porte du vestiaire. Je jette alors ma veste et mon sac de vêtements de rechange sur un banc, puis j'entre dans la salle d’entraînement.

Un rapide coup d’œil me permet de constater que les recrues sont toutes présentes et que mon collègue également. Sauf que je regrette amèrement d'avoir malencontreusement oublié de mettre un réveil, car je constate que mon binôme n'est autre qu'Alexia. Autrement dit, la chasseuse la plus froide et rigide que je connaisse. Venant de moi qui ne suis déjà pas très avenant, ça en dit déjà long sur elle...
Alors qu'elle termine un enchaînement et met à terre un élève visiblement déjà fatigué alors que le cours à commencé depuis seulement trente minute, je la vois tourner la tête dans ma direction et commencer à se diriger vers moi en me lançant un regard... Comment dire ? Je pense que « glacial » serait sans doute le terme le plus approprié.

Arrivée à ma hauteur, elle croise les bras sur sa poitrine et je tente désespérément de baragouiner un mensonge acceptable.

« Désolé pour le retard, j'ai eu une petite urgence à régler avant de venir. »

Trente minutes de retard. Trente. Autant dire que je fulmine intérieurement contre mon collègue absent dont je ne connais toujours pas l’identité. Nous ne sommes pas forcément prévenu à l'avance des binômes affectés sur une journée d’entraînement de recrues et comme les chasseurs travaillent, la plupart du temps en dehors de la caserne et seul, il est rare de pouvoir connaître l'identité de son binôme avant le jour J. Mais de toute façon, cela importe peu puisque, quelle que soit l'identité de mon collègue, je lui ferai regretter de m'avoir laissé seule avec les recrues. J'ai déjà du mal à rester patiente toute une journée pour apprendre de nouvelles techniques à des novices qui se retrouvent la plupart du temps épuisé après la demi-journée, alors hors de question que je sois seule à purger cette peine. Lorsque mon collègue daignera enfin se montrer, je veillerai à m'assurer à ce qu'il ne soit plus jamais en retard. Il va me servir de défouloir pour le restant de la journée et je ne retiendrai pas mes coups.

Alors que je termine une prise qui étale mon élève au sol, je sens une nouvelle présence et comprends que mon binôme est enfin arrivé. Je me redresse donc et tourne la tête dans sa direction. Cameron. Eh bien, en voilà une bonne surprise. Bien que son retard ne m'étonne alors plus une seule seconde, je dois avouer que je suis ravie de constater qu'il va me servir de défouloir. Il s'agit certainement du seul chasseur que je respecte secrètement. Légèrement plus âgé que moi, il est de loin le chasseur le plus talentueux que je connaisse et sans doute le seul qui puisse encaisser mes coups si je me défoule tout bonnement contre lui. Alors certes, je ne peux m'empêcher de le fusiller du regard pour l'attente qu'il m'a fait subir, mais je savoure tout de même le fait que je vais réellement pouvoir déverser toute ma colère dans notre entraînement.

Arrivée devant lui, je croise les bras et écoute son excuse pitoyable avant de lui lancer d'un ton acerbe.

« Pas la peine de te fatiguer, ta réputation te précède... et ton odeur aussi. »

Je grimace en décelant les effluves d'alcool qui émane encore de son haleine. Il est vrai que j'avais déjà eu l'occasion de constater qu'il sentait l'alcool, je soupçonnais donc qu'il puisse avoir des tendances alcooliques, mais cette fois-ci c'est une certitude. Pour avoir une haleine aussi chargée dès le matin, il n'y a pas de doute possible.
J'avoue que je suis déçue. Déçue que le seul homme que je respecte un tant soit peu puisse avoir une faiblesse aussi banale et stupide. Alors je lui en veux. Bien plus que son retard, je lui en veux de se montrer aussi faible.

« Je te conseille de vite reprendre tes esprits parce que je ne vais pas retenir mes coups. Ne viens pas te plaindre si tu fais office de punching-ball. »

Sur ces paroles, je dégaine les deux lames que j'avais sur moi et me dirige vers le centre de la salle tout en réclamant l'attention des recrues. J'avais l'intention de procéder à des entraînements au tir, mais finalement je vais plutôt axer la matinée sur le corps à corps.

J'encaisse ses répliques acerbes sans répondre. Ce qui n'est pas dans mon habitude je dois dire, mais il faut bien avouer que je peux au moins lui accorder un peu d'agacement pour mon retard. Cependant, ce qui a du mal a passer, c'est sa réflexion concernant mon haleine. Je n'ai même pas tenté de prendre quelques pastilles à la menthe pour masquer l'odeur, je ne peux donc m'en prendre qu'à moi. Pourtant, sa remarque ne passe pas. Je ne peux m'empêcher de me sentir blessé dans mon ego après sa remarque et son air de dégoût. Il est possible que ce soit également dû au fait que c'est plus particulièrement elle qui prononce cela.

En effet, j'avais constaté certaines différences de traitement dans son comportement vis-à-vis de moi, en comparaison de mes autres collègues -masculins ou féminins d'ailleurs-. Je m'amusais presque à penser que je puisse ne pas laisser indifférente le « glaçon » de service. Le terme de glaçon pourrait sembler exagéré mais il est pourtant particulièrement approprié lorsque l'on connaît ses capacités et donc son affinité avec la glace. Alors forcément, constater son air dédaigneux et son envie de -tenter de- me passer à tabac m'oblige à revoir mon jugement à la baisse.

Il est vrai qu'elle est tout de même connue pour être encore plus solitaire que moi, ce qui n'est pas rien. Elle ne semble vivre que pour son travail de chasseuse et fait preuve d'une conscience professionnelle inégalée. Elle est rigoureusement irréprochable dans ses traques et se montre implacable quand à l'élimination de ses cibles. Autant dire qu'elle représente sans le moindre doute une cible prioritaire pour la Résistance, puisque son élimination serait un sacré coup porté aux rangs des chasseurs et donc aux Puissants. Heureusement pour moi, par soucis de discrétion quant à ma double identité, Alex ne tient pas à ce que je me frotte à elle, pour le moment en tout cas.

Finalement, je ne peux m'empêcher de penser que mon mentor évite sans doute de me confronter à elle, non pas pour sa dangerosité, mais plutôt pour sa ressemblance flagrante avec mon ancien moi... Sa rigueur dans le travail, son caractère associable et son besoin de se défouler dans l'entraînement et le combat. Tout en elle me rappelle ce que j'étais avant de subir ma transformation en vampire. Ce qui me renvoi inévitablement à la colère que j'ai ressenti en constatant que j'avais été incapable d'ouvrir les yeux plus tôt sur leurs véritables activités et sur mon rôle quant à ces dernières.
Partant de là, Alex veut peut être tout simplement m'éviter une confrontation qui risquerait de me pousser à dévoiler certaines choses au sujet des véritables activités des Puissants. Révélations qui compromettraient tout bonnement mon statut de chasseur. Oui, tout compte fait je pense que c'est exactement la raison pour laquelle mon mentor veut me tenir à l'écart de cette probable bombe à retardement.

Lorsqu'elle dégaine ses lames et se dirige vers le centre de la salle, j'avoue que l'excitation d'un combat agitée commence à me parcourir. Elle veut se défouler contre moi ? Très bien, parfait. Cela me permettra de chasser mes mauvaises pensées.

Je la suis tout d'abord puis effectue quelques pas sur le côté avant de me mettre en position de défense, ne prenant même pas la peine de dégainer mes couteaux pour le moment. Je préfère pour le moment l'agacer avec la simple constatation de mes mains vides face à elle.

Désormais au centre de la salle, je constate que les recrues commencent à s’agglutiner en forme de cercle autour de nous, tout en restant à une distance raisonnable. Alors je fini par me retourner pour fixer mon collègue, désormais adversaire pour la journée. Il s'est rapproché pour se placer non loin de moi, ayant compris que je nous réservais des à des démonstrations de corps à corps. Après un bref coup d’œil à sa tenue, je suis toutefois surprise de constater qu'il souhaite rester les mains vides. Je le connais suffisamment pour savoir qu'il possède des couteaux de lancer en guise d'arme favorite et je suis donc étonnée qu'il ne souhaite pas s'équiper de ceux-ci alors que je suis déjà mains armées face à lui. Je reporte donc mon attention sur ses vêtements et constate qu'il a choisi un jeans foncé déjà déchiré à plusieurs endroits ainsi qu'un débardeur noir. Tandis qu'il fait quelques pas sur ma droite, j’aperçois également ses couteaux placés dans le bas de sons dos. Très bien, s'il souhaite se défendre à mains nues pour le moment, il a intérêt à être attentif.

Sans plus attendre, je me dirige vers lui, un couteau dans chaque main. Je réduis l'espace entre nous avant de tenter une percée directe qu'il esquive par un mouvement rapide contre mon poignet. Je fais immédiatement suivre ma seconde lame en direction de son abdomen mais j’interromps mon geste lorsque je vois sa jambe se relever pour me porter un coup sur le flanc. N'ayant pas le temps de contrer, j'esquive celui-ci de justesse et fais un petit écart sur le côté pour reprendre mes appuis. Après quoi, je le vois tenter de s'éloigner et je copie donc ses gestes pour conserver la distance entre nous. Sa garde est bien tenue et ses appuis son fluides, je constate, non pas sans une certaine excitation, que ce que j'ai entendu sur lui a l'air vrai. Il semble être tout aussi redoutable que moi au corps à corps.

Lorsque je fonce sur lui avant de bondir pour tenter une percée en hauteur, il utilise cette fois un coup de pied bien placé pour contrer la première lame mais la seconde vient écorcher finement le dessus de son épaule. A l'aide de ses deux mains, il m'enserre pourtant de telle sorte qu'il fini par tordre mon bras et me faire lâcher prise sur mon couteau grâce à une pression forte sur un nerf. Je tente immédiatement de porter un coup à l'aide de mon autre lame mais celle-ci fend l'air sans atteindre mon adversaire qui s'écarte de justesse.
Je pousse un grognement de mécontentement lorsque je m'aperçois qu'il se permet de faire virevolter ma propre lame avec l'une de ses mains. Je ne me suis même pas rendue compte qu'il l'avait récupéré et il me provoque ouverte alors qu'il s'est déjà écarté de quelques pas. Furieuse de constater que Cameron est loin d'être sous l'emprise de l'alcool, je me jette à nouveau sur lui dans un cri de rage.

Un sourire provocateur étirant mes lèvres, je joue avec le couteau récupéré de mon adversaire tandis que je croise son regard orageux. Je ressens clairement sa main se resserrer sur sa dernière lame et sa mâchoire se crisper discrètement. Alors que j'effectue de petits bons sur place, je jubile de voir mon adversaire fulminer. De plus, un rapide coup d’œil à l'assemblée de jeune recrues qui nous encercle me permet de constater avec satisfaction que j'ai sans aucun doute fait pencher la balance des paris en ma faveur. Il faut dire que j'ai réussi à récupérer une des deux armes de mon adversaire et cela en l'échange d'une seule égratignure, minime qui plus est.

Alors que je reporte mon attention sur la furie de glace, celle-ci se jette justement sur moi dans un cri vengeur. J'esquive son premier coup en parant l'attaque à l'aide de mon avant-bras mais son genou vient percuter violemment mes côtes et je m'empresse de fendre l'air avec ma lame. Je parviens à lui infliger une très légère coupure à la cuisse. Tandis qu'elle se recule d'un pas suite à mon attaque, je me redresse rapidement en faisant mine de reprendre mon souffle. Je me jette cette fois ci sur elle pour feindre une attaque au couteau en hauteur qu'elle part sans difficulté, avant de lui assener un violent coup de pied dans l'abdomen. Sous l'impact, elle perd l'équilibre et s'écrase au sol. Je profite donc mon avantage pour bloquer sa main armée à l'aide d'un pied alors que je laisse mon autre jambe retomber sur son ventre, le poids de mon corps sur mon genou, tandis que je mime un coup de couteau au niveau de sa carotide. Stoppant mon geste juste avant sa peau, j'entends les exclamations des élèves et comme à me relever.
Moi : 1  / Glaçon : 0

Lorsque je lui tends une main pour l'aider à se relever alors qu'un sourire satisfait étire mes lèvres, je la sens bouillonner. Elle accepte cependant ma main, se retenant très clairement pour ne pas déverser sa rage devant nos élèves du jour. Toutefois, son regard assassin en dit long. La journée va être longue.